Atrophie corticale : symptômes, causes, diagnostic et prise en charge


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Atrophie corticale : symptômes, causes, diagnostic et prise en charge
Atrophie corticale : symptômes, causes, diagnostic et prise en charge

L’atrophie corticale désigne la diminution progressive du volume du cortex cérébral, la partie du cerveau responsable du langage, de la mémoire, des mouvements volontaires, de la perception et du raisonnement. Ce phénomène entraîne une détérioration des capacités cognitives et fonctionnelles, dont l’évolution dépend de la cause sous-jacente.

L’atrophie corticale peut apparaître avec le vieillissement, mais elle est également observée dans plusieurs maladies neurodégénératives, comme certaines formes de démences ou de troubles neurologiques progressifs. La reconnaître tôt permet d’adapter l’accompagnement et de préserver la qualité de vie.

Qu’est-ce que l’atrophie corticale ?

Le cortex cérébral est constitué de cellules nerveuses (neurones) qui communiquent entre elles pour assurer les fonctions essentielles du cerveau.
Lorsque ces neurones se dégénèrent ou meurent, la région concernée rétrécit : on parle alors d’atrophie.

Cette atrophie peut être :

Généralisée : elle touche plusieurs parties du cerveau,
Localisée : elle concerne une fonction particulière (ex. : vision, langage, mémoire).

Principales causes de l’atrophie corticale

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Les causes varient selon l’âge, l’état de santé et les antécédents médicaux. Parmi les plus fréquentes :

  1. Maladies neurodégénératives (Alzheimer, DFT, maladie de Lewy, Parkinson atypique)
  2. Accidents vasculaires cérébraux répétés
  3. Traumatismes crâniens
  4. Infections ou inflammations du cerveau
  5. Troubles métaboliques ou nutritionnels sévères
  6. Vieillissement naturel, lorsque le processus s’accélère ou s’étend anormalement

Identifier la cause précise permet d’adapter la prise en charge.

Symptômes : comment l’atrophie corticale se manifeste ?

L’atrophie corticale entraîne des symptômes progressifs, qui varient selon les zones cérébrales touchées.

Zone du cerveau affectéeManifestations principales
Lobes frontaux Changements de comportement, difficultés à organiser, perte d’initiative.
Lobes temporaux Troubles de la mémoire, difficultés à reconnaître les visages ou les mots.
Lobes pariétaux Désorientation spatiale, difficulté à effectuer des gestes simples.
Lobes occipitaux Troubles visuels, mauvaise perception des formes ou des distances.

Les premiers signes sont souvent discrets : confusion légère, répétitions, difficulté à accomplir des tâches habituelles ou irrégularités dans la marche.

Diagnostic : quels examens permettent de confirmer l’atrophie corticale ?

Le diagnostic combine :

Un examen clinique : observation du comportement et des capacités cognitives,
Une évaluation neuropsychologique : mémoire, langage, orientation, raisonnement,
Une imagerie cérébrale (IRM ou scanner) : pour visualiser la perte de volume cortical,
Analyses sanguines pour rechercher des causes réversibles (carences, inflammation, troubles métaboliques).

Plus le diagnostic est précoce, plus il est possible de mettre en place des adaptations efficaces.

Prise en charge : comment accompagner une personne atteinte ?

Il n’existe pas de traitement permettant de régénérer le cortex, mais une approche globale permet de ralentir l’évolution, compenser les difficultés et préserver les capacités restantes.

- Stimulation cognitive (mémoire, langage, repères)
- Physiothérapie et exercices doux pour maintenir l’équilibre et les mouvements
- Orthophonie en cas de troubles du langage ou de communication
- Environnement structuré et sécurisant
- Soutien psychologique pour la personne et les proches

L’objectif est d’aider la personne à rester active, entourée et valorisée.

FAQ 

L’atrophie corticale est-elle réversible ?

Non, mais certains facteurs aggravants peuvent être traités, et la progression peut être ralentie.

Est-ce la même chose que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer entraîne une forme d’atrophie corticale, mais l’atrophie peut avoir d’autres causes.

Comment savoir si l’atrophie est avancée ?

L’évaluation neurologique et l’imagerie cérébrale permettent d’en mesurer l’importance.

Peut-on prévenir l’atrophie corticale ?

Un mode de vie actif, une alimentation équilibrée et la stimulation intellectuelle peuvent contribuer à protéger les fonctions cérébrales.

L’atrophie corticale est un processus progressif qui demande un accompagnement adapté, personnalisé et bienveillant.
Un diagnostic précoce et des mesures d’accompagnement bien pensées permettent de maintenir autonomie, confort et qualité de vie.

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